Comment je suis devenue entrepreneuse par hasard !
Je m’appelle Marianne THIONE, j’ai 44 ans et 2 enfants.
Et pour dire la vérité je n’ai jamais rêvé d’être entrepreneuse !
Comme presque tout le monde, j’ai grandi en entendant ceci :
Fais des études
Trouve un bon travail (et surtout garde le)
Épouse un bon mari (avec une bonne situation)
Achète une maison
Fais des enfants (si possible un garçon une fille)
Bref le quinté gagnant dans l’esprit de nos parents…
Mais ça ne va pas du tout se passer comme ça…
Les études, pour commencer, ça a été mal engagé dès le départ.
En effet, le cancer a fait une première apparition dès mes 19 ans..
Finalement c’est à 35 ans que j’ai passé mon Baccalauréat.
Par conséquent vous comprendrez que je n’ai pas rencontré de prince charmant sur les bancs de la fac…
Après les traitements, l’hôpital tout ça tout ça, j’ai fait le choix de voyager un peu là où le vent voulait bien me porter (et permettre à mes cheveux de repousser).
Puis je suis rentrée avec une grande surprise…
J’étais enceinte de mon 1er fils (il parait que je n’aurais pas dû pouvoir faire d’enfant).
Comme Il fallait travailler, un jour j’ai vu de la lumière dans un bureau : je suis rentrée dans le monde des assurances.
Croit-on au hasard?
Encore le hasard.
Finalement j’y suis restée 15 ans.
Des mutuelles, des compagnies d’assurances et un groupe paritaire.
J’ai appris, j’ai été formée. Je suis devenue responsable commerciale.
Avec une expertise particulière : la protection sociale des professionnels.
Si on vous pose la question un peu bateau “et que rêvais tu de faire quand tu avais 16 ans”.
Je ne sais pas pour vous, mais moi c’est sûr je ne voulais pas être assureur !
Pourtant je dois l’avouer ce sujet m’a passionnée.
Encore aujourd’hui j’aime faire de la pédagogie et expliquer l’Histoire de la protection sociale française.
Malheureusement je fais une rechute, la 3eme et la dernière à ce jour.
Ainsi qu’une grossesse, pour faire bonne mesure.
Soit, une année difficile mais un bébé en bonne santé : GO pour reprendre le boulot !
Cependant, coup de tonnerre : ils ne veulent plus de moi…signature d’une rupture conventionnelle.
A la conquête d’un nouveau poste…ou pas.
Je ne suis cependant pas inquiète quant à ma capacité à retrouver un poste, je n’ai heureusement jamais eu ce problème-là.
Mais au bout de 2 mois, j’ai refusé 16 offres d’emplois .
En effet il fallait à chaque fois partir en formation à l’autre bout du pays pendant plusieurs semaines afin de s’imprégner de la culture de l’entreprise et de ses valeurs….
Il ne m’était plus possible de le faire.
Parallèlement, arrivait la loi obligeant chaque entreprise à mettre en place de la complémentaire santé pour leurs collaborateurs et je ne pouvais que constater à quel point ça passait mal tant auprès des patrons de PME/PMI que des employés.
Et si, la solution c’est d’oser…
Commençait à germer une idée…
Donc vous avez suivi : je suis chômeuse je n’ai toujours pas été à la fac, je ne me suis pas mariée et j’ai 2 enfants dont un en bas âge. C’est tout de même mal engagé !
Mon bébé va dans une crèche privée à 1300€/mois. Je vais à la CAF pour l’allocation dédiée.
Et là… La dame me dit (la phrase de ma vie !)
VOUS NE RENTREZ DANS AUCUNE CASE.
(Elle était très sympa tout de même) et m’interroge sur ce que j’envisage de faire.
Je ne sais toujours pas pourquoi mais j’ai répondu « et bien je vais lancer mon entreprise ».
AU SECOURS ! mon inconscient parle à ma place !
L’histoire de ma vie : les rebondissements, la solution last-minut. Bref on dirait un soap opéra brésilien. Évidemment on était genre le dernier jour du mois il ne me restait que quelques heures…
Je rentre vite chez moi et je me connecte sur le site de l’auto-entrepreneur.net et en 10 mn me voilà avec un nouveau statut : entrepreneuse.
Vous imaginez bien que je ne pars pas de 0 mais de -1000.
0 réseaux
0 réseaux sociaux
pas une thune
je vis au fin fond de la campagne alsacienne mais on a du WIFI !
J’ai tout de même une idée, non encore plus fort : une conviction, une certitude : les gens ne comprennent pas leurs contrats. Ne savent pas comment ils sont couverts.
Aujourd’hui on vend des contrats, en vous faisant croire qu’on vous écoute et qu’on répond à votre besoin.
Les banquiers, les assureurs et les courtiers que vous rencontrez sont formés pour vous vendre leurs produits. POINT
J’ai sauté le rubicond avec une idée folle : ne plus vendre de contrats mais vendre mon expertise.
LISEUSE DE PETITES LIGNES CONFUSES !
Surtout, en toute objectivité défendre les intérêts de mon client : relire ses contrats, les renégocier, chasser les chausse-trappes.
Par conséquent être l’interface entre mon client ET l’assureur/banquier/courtier.
Cela dit, je ne suis pas leur ennemie. Bien au contraire, nous avons tous besoin d’eux.
Mais on peut faire les choses de la bonne manière. Je refuse d’être une de leurs rapporteuses d’affaires. Je refuse d’être commissionnée, je ne vais pas déjeuner avec eux non plus et ils ne me paient pas mes vacances (d’ailleurs je ne pars pas en vacances!)
La phrase que j’entends le plus souvent c’est “ah oui j’ai un copain assureur qui s’en occupe” Mais en fait… Un copain assureur ça n’existe pas…
Pourquoi? Parce que cela voudrait dire qu’il est capable de regarder vos besoins et de vous envoyer à la concurrence si nécessaire.
Je vous parlerez en détail de ce fameux DEVOIR DE CONSEIL.
Depuis quelques années, vous signez un papier qui dit que vous attestez avoir bien tout compris et que l’on a répondu à vos besoins. BULLSHIT.
Si vous me faites l’honneur de me suivre je vous livrerez quelques anecdotes pour expliquer mon propos, vous verrez.
C’était il y a 6 ans, c’était ma 1ère idée, ma 1ère entreprise. Mais pas la dernière !
Et je vais vous raconter la suite….
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